Wednesday, November 19, 2025

Truth Technologies Celebrates 29th Anniversary as a Pioneer in Global Compliance Software and SaaS


 




Truth Technologies Celebrates 29th Anniversary as a Pioneer in Global Compliance Software and SaaS

Naples, Florida – November 15, 2025Truth Technologies, Inc. (TTI), a leader in global risk and compliance software solutions, today celebrates its 29th anniversary. Incorporated in Virginia on November 15, 1996, the company was among the earliest innovators in digital compliance and remains a key player in the global RegTech landscape.

A Founding Pioneer of Digital Compliance
Truth Technologies emerged at a time when AML and KYC processes were largely manual. Its early recognition that compliance would become borderless, data-driven, and automated positioned the company at the forefront of what is now the multi-billion-dollar RegTech sector.

TTI’s flagship screening platform, Sentinel™, became an early benchmark for high-accuracy sanctions, PEP, and watchlist screening, enabling financial institutions and government agencies to identify and manage risk in real time.

Early Champion of the SaaS Model
Long before cloud-based compliance became standard, Truth Technologies delivered screening and identity verification solutions as SaaS — offering global accessibility, faster deployment, and scalable performance. This approach allowed organizations of all sizes to strengthen AML, CTF, and due-diligence operations without the complexity of traditional software models.

Still Innovating After 29 Years
Approaching its third decade, TTI continues to innovate through AI-enhanced detection, improved match-resolution intelligence, cross-border data handling, and advanced regulatory integration. The company serves a diversified portfolio of clients in banking, fintech, insurance, e-commerce, trade finance, and public-sector enforcement.

Since 1996, our mission has been to bring clarity, accuracy, and integrity to global compliance,” said Egide Thein, Founder and CEO of Truth Technologies. “Twenty-nine years later, we remain committed to staying ahead of technological change and regulatory demands — with solutions that protect institutions and support a safer global financial system.

More information about Truth Technologies’ solutions is available at www.truthtechnologies.com.

Monday, September 8, 2025

Audition de la BCEE à la Chambre des Députés.



 











Audition de la BCEE à la Chambre des Députés.

Ce vaudeville vaut de l’or.

Le Luxembourg vit l’affaire Caritas comme une soirée à l ’opérette, avec une légèreté à toute épreuve. On a volé 61 millions d’euros, mais personne n’est fâché. Comme dans l’opérette où un Robin Hood sympa déleste un minable millionnaire de son fric. Quoiqu’ici c’est le contraire : des vilains ont volé l’argent des pauvres.

Le public, décontracté, sait qu’il s’agit de quelque chose de mauvais et que les acteurs principaux se surpassent pour ne pas se montrer embarrassés. On cache quelque chose, l’enquête se poursuit mais n’avance pas, survient le gendarme de la place financière qui dresse procès-verbal pour 5 millions, mais, on ne dira mot à personne.

Le 5 mai dernier il y avait bien une enquête à la Chambre des Députés. Le Comité exécutif de la BCEE et à travers eux les chefs politiques avaient bien coordonné leur position et leurs réponses.

En résumé, on ment mais parce qu’on est obligé. Tous les menteurs vous confirmeront cela. Ce n’était pas nous, mais Caritas. Ce genre de client est unique et présente des angles morts. Des angles donc grands ouverts, où se mettent facilement 61 millions pour un défilé de transferts qui a duré 6 mois. Nous n’avons pas fait de mal ! Donc plutôt du bien ? Ce n’est qu’une petite amende, 5 millions comme le standard international préconise, sauf dans les autres pays. Mais maintenant on peut mentionner l’amende en passant. Plus cette contrainte de mentir, d’esquiver et de se voiler ! Et nous insistons pour nous louer nous-mêmes pour notre excellente coopération avec la CSSF, qui du reste a le même patron que nous. Et parlons des progrès en matière AML/KYC depuis ce petit accident. Plus de progrès en ces 12 mois depuis le scandale, que pendant toutes ces 25 années de vie sous la contrainte du GAFI !

Pour les amis de la transparence, voici les questions que comme professionnel de AML/KYC je me pose :

  • ·       Quels droits de regard avait le gouvernement sur Caritas, alors qu’une grande partie du budget de l’ONG provenait du budget de l’état ?
  • ·       La banque insiste que l’amende adresse des failles constatées dans le dispositif AML/KYC et que ce n’est pas spécifiquement le cas Caritas qui est visé ? N’est-ce pas la raison de l’audit de la CSSF ?
  • ·       La dissimulation de l’amende dans le hearing du 5 mai est justifié par le secret bancaire. Même face aux élus du peuple enquêtant sur un crime dans la Spuerkeess qui appartient au peuple comme ultime propriétaire ? Comment justifier cela ?
  • ·       Le ministre et le premier ministre étaient-ils au courant ou non de la situation au 5 mai ? Attention, il ne faut pas (plus) mentir.
  • ·       La banque a vérifié les transactions avec Caritas et tout était normal ? L’envergure de la fraude et le nombre inhabituel de transactions auraient dû déclencher une alerte. Dans tous les pays du monde qui adhèrent aux mêmes critères de conformité du GAFI, la réaction normale et encouragée est d’alerter l’autorité en charge de lutter contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Au Luxembourg c’est la CRF qui reçoit et enquête sur les déclarations d'opérations suspectes provenant des professionnels du secteur privé. Y a-t-il eu de telles déclarations de la part de la banque en 2024 ?
  • ·       Les angles morts dans le financement des ONG sont bien compris, car ce sont ces angles morts qui sont utilisés assez fréquemment pour le financement du terrorisme, souvent a l’insu de l’ONG. Il faut donc une surveillance soutenue.
  • ·       On a pris des mesures correctives pour regagner la confiance du public. C’est un chantier qui dure au moins depuis 2018 quand des insuffisances étaient reportées.
  • ·       L’argent des pauvres a disparu. Où sont les excuses de la banque et de l’échelon politique ? Le contribuable comme ultime propriétaire paye la note de 61 millions. Non seulement cette note-là, mais aussi l’amende de 5 millions, après quoi tout le monde en charge s’en lave les mains.